Assurance habitation : bien être couvert face aux accidents causés par sa chaudière
Une fuite de chaudière peut causer de sérieux dégâts, parfois très coûteux à réparer. Comment se prémunir d’éventuels accidents et surtout, comment assurer leur prise en charge ?
Assurance habitation : comment se protéger des accidents de chaudière ?
Les garanties de base de votre assurance multirisque habitation prennent en charge certains dommages causés par votre chaudière : dégâts des eaux ou détériorations liées à une surpression de l’appareil. Pour autant, selon l’âge de votre mobilier ou de vos appareils électroménagers, un quotient de vétusté est automatiquement appliqué, pouvant ainsi rendre décevantes les compensations de votre assurance. Aussi, l’option « rééquipement à neuf » vous assure une prise en charge plus complète de vos biens en cas d’accident de chaudière. Toutefois, attention à cette couverture, certains organismes assureurs peuvent vous la refuser s’ils considèrent que vos biens sont trop vieux (au-delà de cinq ans et parfois seulement trois).
Dans le cas d’un accident indirectement lié à votre appareil de chauffage – un de vos amis chute et se brûle sur votre chaudière par exemple – ce sera alors la responsabilité civile automatiquement incluse dans votre contrat habitation qui sera engagée.
Enfin, si la fuite de votre chaudière entraîne des dégâts chez votre voisin ou dans les parties communes de votre immeuble, il faudra en définir la cause et les responsables et faire appel aux assurances respectives. Dans le cas d’une copropriété, et selon les situations, le bailleur non-occupant peut-être concerné. Aussi est-il important de souscrire une assurance multirisque habitation plutôt qu’une simple couverture au tiers.
Entretien de chaudière : qui doit s’en charger ?
Le décret n°87-713 du 26 août 2012 est très clair sur la question de la responsabilité de l’entretien d’une chaudière : dans le cadre d’un bail, elle revient au locataire. Celui-ci doit faire contrôler l’appareil tous les ans et conserver les documents remis par le professionnel détaillant l’état de l’appareil. En cas de problème, ils seront la preuve de la bonne foi du locataire. Si, en revanche, vous êtes propriétaire de votre logement, l’installation et l’entretien de votre appareil seront à vos frais. Et attention aux bricoleurs – même les plus avertis – qui voudraient s’occuper seuls de ces deux tâches : un nouveau décret vous oblige à faire appel à un professionnel dès lors que la puissance de votre chaudière – qu’elle soit au fioul, au gaz ou au bois – se situe entre 4 et 400 kilowatts. Celui-ci devra se charger de la vérification, du nettoyage et de la mesure des taux d’émissions polluantes une fois par an et vous remettre son attestation sous 15 jours. Un document à conserver pendant deux ans ; en cas de contrôle, il vous le sera demandé.
Quelles que soient les options choisies, ayez le réflexe d’utiliser un comparateur d’assurances en ligne : il vous permettra de trouver l’offre la plus adaptée à vos besoins et au meilleur prix !