Fioulomètre : évolution du prix du fioul semaine du 11 mars 2024

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Découvrez notre analyse hebdomadaire de l’évolution du prix du fioul pour la semaine du 11 mars 2024.

1. Prix du fioul le 11 mars 2024 et évolution

La moyenne nationale du prix du fioul ordinaire est de 1 225€ les 1 000 litres (1,225€ /L) ce lundi 11 mars 2024, soit 7 euro de moins que lundi dernier.

Quelques valeurs de l’évolution du prix du fioul par rapport au 11 mars 2024

Évolution de la moyenne nationale du prix du fioul semaine du 11 mars

Évolution du prix du fioul selon les régions ce lundi 11 mars 2024 :

Le saviez vous : Pour 2 centimes de plus seulement par litre en moyenne, le fioul supérieur vous permet de consommer jusqu’à 7% de fioul en moins par rapport au fioul ordinaire, grâce aux additifs permettant un meilleur rendement et une meilleure protection de votre équipement. En choisissant du fioul supérieur vous pouvez alors réaliser des économies sur votre facture de chauffage à long terme car vous aurez besoin de moins de fioul pour vous chauffer.

Analyse et tendance du prix du fioul

2. Analyse du prix du fioul semaine du 4 mars

La légère baisse du prix du fioul s’est poursuivie la semaine dernière, suivant un cours du pétrole toujours hésitant.

Lundi 4 mars les prix du pétrole étaient stables en début de journée. Huit pays de l’OPEP+ (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole et leurs alliés) ont annoncé dimanche prolonger leurs coupes au deuxième trimestre. Il s’agit de l’Arabie Saoudite, de la Russie, de l’Irak, des Emirats arabes unis, du Koweït, de l’Algérie, du Kazakhstan, ou encore Oman. Néanmoins, cette annonce était très attendue depuis plusieurs semaines par le marché qui l’avait déjà pris en compte, ce qui a limité les effets. Les cours sont par ailleurs repartis à la baisse en fin de journée, les analystes doutant du respect des quotas décidés par le groupe.

Mardi 5 mars les cours se stabilisaient de nouveau en début de journée, notamment en raison de la prudence concernant la décision de l’OPEP+. En effet, la production de certains membres a augmenté en février malgré leur engagement de baisses de quotas. De plus, le marché s’est focalisé sur les taux d’intérêt américains. Enfin, la Chine a annoncé viser une croissance d’environ 5% en 2024. Cependant, les analystes craignent que cet objectif soit trop ambitieux, en raison notamment de la demande chinoise qui reste faible. Le pétrole s’est ensuite replié en fin de journée, en raison des prévisions économiques timides de la Chine ainsi que d’un mouvement d’aversion pour le risque.

Mercredi 6 mars le pétrole a augmenté. La prime de risque reste toujours présente suite à une nouvelle attaque de drones par l’Ukraine sur un dépôt pétrolier russe à Koursk, région frontalière. De plus, l’Arabie Saoudite a augmenté le prix pour mars de son brut léger à destination des clients asiatiques. Du côté des Etats-Unis, les stocks de pétrole brut ont augmenté de manière moins importante qu’envisagé. Cela est du en partie à la montée en charge des raffineries américaines, dans un contexte de fin de saison de maintenance. La demande de produits raffinés est également à la hausse, dont un bond des livraisons d’essence. Enfin, le marché était rassuré par la déclaration du président de la banque centrale américaine (Fed) qui envisage toujours des baisses du taux directeur cette année.

3. Tendance du prix du fioul pour la semaine du 11 mars 2024

Le prix du fioul domestique pourrait continuer à baisser légèrement cette semaine, suivant l’évolution du prix de l’or noir.

Jeudi 7 mars les cours du pétrole évoluaient à la baisse suite à des prises de bénéfices et aux doutes sur l’imminence des baisses de taux d’intérêt américains. De plus, le marché s’inquiète d’une offre de pétrole trop abondante, notamment par les pays hors OPEP+, et des risques de non respect des quotas de production décidés par l’OPEP+. Néanmoins, la baisse des prix du brut est freinée par des données positives de l’économie de la Chine. En effet, les exportations chinoises ont connu une forte accélération en janvier et février. Les importations du pays ont également fortement accéléré. Le bond de la demande de produits raffinés aux États-Unis, en particulier l’essence et le gazole, a également empêché une chute des prix.

Vendredi 8 mars la baisse du pétrole se poursuivait légèrement, avec les craintes d’une offre trop abondante malgré les coupes de production de l’OPEP+. En effet, les Etats-Unis produisent à un niveau proche de leur record absolu. D’autres pays produisent également davantage, comme le Guyana ou encore le Venezuela. Les perspectives de recul des taux d’intérêt aux Etats-Unis et les signes d’une demande américaine croissante limitent toutefois le repli.