Fioulomètre : évolution du prix du fioul semaine du 26 juin 2023

Tweet

Découvrez notre analyse hebdomadaire de l’évolution du prix du fioul pour la semaine du 26 juin 2023.

1. Prix du fioul le 26 juin 2023 et évolution

La moyenne nationale du prix du fioul ordinaire est de 1108€ les 1 000 litres (1,108€ /L) ce lundi 26 juin, soit 7 euros de plus que lundi dernier.

Le saviez vous : Pour 2 centimes de plus par litre en moyenne le fioul supérieur vous permet de consommer jusqu’à 7% de fioul en moins par rapport au fioul ordinaire, grâce aux additifs permettant un meilleur rendement et une meilleur protection de votre équipement. N’hésitez donc pas à choisir du fioul supérieur pour réaliser des économies sur votre facture de chauffage.

Quelques valeurs de l’évolution du prix du fioul par rapport au 26 juin 2023

Évolution de la moyenne nationale du prix du fioul semaine du 26 juin

Évolution du prix du fioul selon les régions ce lundi 26 juin 2023 :

Analyse et tendance du prix du fioul

2. Analyse du prix du fioul semaine du 19 juin

Le prix du fioul était en légère hausse au cours de la semaine du 19 juin, suivant un marché du pétrole hésitant.

Les cours du pétrole évoluaient en baisse en début de semaine dernière. Tout d’abord les inquiétudes persistent chez les investisseurs concernant la santé économique et la demande d’or noir en Chine, malgré les mesures prises par la banque centrale chinoise. En effet elle a décidé la semaine précédente de réduire son taux directeur à court terme pour stimuler l’activité économique du pays, qui montre des signes de ralentissement dans le contexte de la reprise post-Covid. Cependant, la faiblesse des indicateurs économiques en Chine et les récentes hausses de taux d’intérêt par d’autres grandes banques centrales continuent de peser sur les perspectives de la demande mondiale. L’augmentation des exportations iraniennes tire également les prix vers le bas.

La baisse s’est poursuivie mardi, les efforts de relance chinoise jugés insuffisants. Dans le but de relancer la croissance post-Covid de la deuxième économie mondiale, la banque centrale chinoise a abaissé mardi deux taux d’intérêt de référence, les portant ainsi à leur niveau le plus bas de l’histoire, rejoignant ainsi une série de mesures similaires prises ces dernières semaines. Cependant la baisse des taux est moins importante que prévu. De plus, la Chine a dévoilé des indicateurs économiques décevants.

Mercredi dernier le cours du pétrole était instable, oscillant entre gains et pertes, alors qu’il était confronté à deux forces contradictoires. D’une part, les espoirs de relance de la croissance économique en Chine apportaient un certain optimisme. D’autre part, les réductions de production de l’Opep+ étaient contrecarrées par l’augmentation des exportations iraniennes alors que la participation au marché pétrolier du pays est fortement limitée depuis le rétablissement des sanctions économiques américaines. Cette situation ambiguë a contribué à maintenir une certaine volatilité sur les prix du pétrole.

3. Tendance du prix du fioul pour la semaine du 26 juin

Le prix du fioul pourrait rester instable cette semaine suivant un marché du pétrole toujours hésitant. Cependant la tendance est globalement à la baisse.

Jeudi, les prix du pétrole ont chuté de manière significative malgré une forte baisse des stocks de brut aux Etats-Unis. En effet le marché s’est plutôt attardé sur l’annonce d’une nouvelle hausse des taux directeurs au Royaume-Uni, en Norvège, en Turquie et en Suisse. Cette série d’augmentation de taux a ravivé les craintes d’une récession économique mondiale et d’une baisse de la demande. Les marchés ont réagi négativement à ces décisions, ce qui a entraîné une forte baisse des cours du pétrole.

Les cours ont continué de baisser vendredi, impactés par les récentes mesures de resserrement monétaire au Royaume-Uni, en Norvège, en Turquie et en Suisse. Les hausses des taux directeurs annoncées par plusieurs banques centrales ainsi que l’insistance de la Réserve fédérale américaine (FED) sur le fait qu’elle envisage d’autres augmentations de taux malgré avoir fait une pause, ont ravivé les inquiétudes des investisseurs quant à une possible récession mondiale et par conséquent une diminution de la demande de pétrole. De plus, l’offre de pétrole russe reste importante, alors que la Russie s’était engagée à réduire sa production de près de 500 000 barils par jour dès février. Ainsi, la tendance baissière s’est maintenue sur les marchés pétroliers.