Fioulomètre : évolution du prix du fioul semaine du 21 octobre 2024

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Découvrez notre analyse hebdomadaire de l’évolution du prix du fioul pour la semaine du 21 octobre 2024.

1. Prix du fioul le 21 octobre 2024 et évolution

La moyenne nationale du prix du fioul ordinaire s’établit à 1 123€ les 1 000 litres (1,123€ /L) ce lundi 21 octobre 2024, soit 19 euros de moins que lundi dernier et près de 230 euros de moins qu’il y a un an à la même période.

Quelques valeurs de l’évolution du prix du fioul par rapport au 21 octobre 2024

Évolution de la moyenne nationale du prix du fioul semaine du 21 octobre

Évolution du prix du fioul selon les régions ce lundi 21 octobre 2024 :

Le saviez vous : Pour 2 centimes de plus seulement par litre en moyenne, le fioul supérieur vous permet de consommer jusqu’à 7% de fioul en moins par rapport au fioul ordinaire, grâce aux additifs permettant un meilleur rendement et une meilleure protection de votre équipement. En choisissant du fioul supérieur vous pouvez alors réaliser des économies sur votre facture de chauffage à long terme car vous aurez besoin de moins de fioul pour vous chauffer.

2. Analyse et tendance du prix du fioul

Analyse du prix du fioul semaine du 14 octobre

Le prix du fioul évoluait à la baisse la semaine dernière, suivant le cours du pétrole.

Lundi 14 octobre, le prix du pétrole évoluait à la baisse. Les investisseurs ne croient pas que les mesures économiques annoncées samedi par Pékin auront une véritable influence sur la demande de pétrole brut de Chine, premier importateur d’or noir. Concernant le conflit au Proche-Orient, les États-Unis ont annoncé une série de sanctions visant l’industrie pétrochimique Iranienne en réponse à l’attaque du 1er octobre contre Israël. Le marché s’inquiète également des exercices militaires lancés par Pékin autour de Taïwan, présentés par l’armée chinoise comme un avertissement aux séparatistes. Les retombées d’une offensive chinoise conduiraient à une perturbation économique importante et une baisse de la demande de pétrole.

Mardi 15 octobre, la baisse se poursuivait, les cours du pétrole revenant à leur niveau d’avant l’attaque iranienne de missiles sur Israël. L’Israël n’envisage pas de cibler les infrastructures pétrolières Iraniennes mais plutôt des infrastructures militaires. Des rapports plus pessimistes de l’OPEP+ et de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) sur la demande mondiale ont également plombé les cours.

Mercredi 16 octobre, le prix continuait à reculer mais plus légèrement. La faiblesse de la demande mondiale et les perspectives de hausse de la production de certains pays OPEP et hors OPEP (Etats-Unis, Brésil, Guyana, Canada) ont repris le dessus sur les risques géopolitiques.

Tendance du prix du fioul pour la semaine du 21 octobre 2024

Le prix du fioul pourrait être plus instable cette semaine, dans un marché pétrolier partagé entre plusieurs facteurs.

Jeudi 17 octobre, les cours de l’or noir ont légèrement augmenté. D’après l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), les stocks de pétrole brut ont baissé beaucoup plus que prévu aux États-Unis. Cette baisse est notamment dû à un rebond de l’activité des raffineries pour la première fois depuis sept semaines, une forte augmentation de la production américaine de pétrole à un niveau le plus haut jamais observé aux États-Unis, un recul des importations et un rebond des exportations. De plus, le marché s’est légèrement redressé grâce des achats à bon compte.

Vendredi 18 octobre, le prix du pétrole est reparti à la baisse. En début de journée les cours étaient partagés, entre nouvelles économiques positives en Chine et risque atténué sur l’offre iranienne. De plus, la baisse jeudi des taux d’intérêt de la Banque centrale européenne (BCE) pourrait stimuler la demande. Mais en fin de journée les facteurs baissiers ont pris le dessus, les investisseurs espérant un cessez-le-feu à Gaza, après l’élimination par Israël du chef du Hamas, considéré comme l’un des cerveaux de l’attaque du 7 octobre 2023. Néanmoins, le marché reste sur ses gardes. Les prix restent également plombés par l’offre abondante de pétrole, notamment par des pays hors OPEP (Organisation des pays producteurs de pétrole), par rapport à une demande en ralentissement.