Le pétrole bondit avec l’avancée des vaccins contre la Covid-19
L’année 2020 est symbolisée par la chute du cours du pétrole en raison de la crise sanitaire liée au virus de la Covid-19 qui a provoqué un effondrement de la demande et de l’économie mondiale. Le marché se reprend cette fin d’année, grâce aux scénarios de sortie de crise encouragés par des vaccins en cours de finalisation.
Plusieurs vaccins candidats en finalisation en course
En début novembre, les sociétés pharmaceutiques Pfizer et BioNTech ont annoncé que leur vaccin était efficace à 90%, lors de l’analyse de l’essai de phase 3. Seul soucis : ce vaccin doit être maintenu sous la barre des -70°C, ce qui nécessite l’investissement dans des congélateurs spécifiques. Ces congélateurs biomédicaux à ultra-basse température valent plusieurs milliers d’euros pièce.
Depuis, d’autres sociétés ont déclaré avoir des données encourageantes sur leurs vaccins. C’est le cas de la société de biotechnologie américaine Moderna qui a annoncé un vaccin efficace à près de 95%. L’avantage de celui-ci est qu’il ne nécessite pas d’être maintenu à des températures aussi basses que celui de Pfizer et BioNTech.
En lice aussi, le vaccin du laboratoire britannique AstraZeneca qui a affiché des résultats encourageant, notamment chez les plus âgés.
Le fait d’être passé de un vaccin candidat avec de bons résultats aux tests, à trois, laisse entrevoir une sortie de crise et une reprise économique possiblement dès le premier semestre 2021. En effet, des demandes d’autorisation sont en cours et les campagnes de vaccination pourraient être lancées plus tôt que prévu, dès la fin d’année ou début d’année prochaine.
Les autres facteurs qui encouragent le marché
Au-delà de l’influence des avancées sur un vaccin contre la Covid-19, les analystes attendent un geste de la part des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses dix partenaires, réunis sous le nom OPEP+. Pour rappel l’accord de production OPEP+ a été mis en place afin de réduire l’offre dans le but de soutenir les prix et diminuer le déséquilibre entre l’offre et la demande mondiale de pétrole. Cette dernière ayant été mise à mal en raison de la crise sanitaire. L’OPEP+ pourrait décider de prolonger ses coupes actuelles de 7,7 millions de barils par jour (mbj) et reporter son passage à 5,8 mbj (+1,9 mbj) prévu pour janvier 2021. Les analystes misent sur un report de trois à six mois. Nous devrions connaître la décision de l’OPEP+ lors de son prochain sommet la semaine du 30 décembre.
Le feu vert de Donald Trump sur la transition politique avec l’équipe du président élu Joe Biden, après plusieurs semaines de déni et d’accusions de votes truqués, soutient aussi les prix. Le président attend néanmoins le vote des grands électeurs le 14 décembre pour accepter officiellement sa défaite.
Le cours du pétrole bondit avec ces bonnes nouvelles, malgré la deuxième vague
Alors que plusieurs pays, notamment en Europe, traversent une seconde vague les contraignant à durcir les mesures voire à reconfiner, le pétrole a bondit en novembre.
Voici un graphique du cours du pétrole Brent depuis un mois :
On observe une hausse de près de 20% en un mois ! Le pétrole n’a pas été aussi haut depuis le mois de mars, période dans laquelle nous vivions notre premier confinement.
Le fioul est un produit raffiné du pétrole et dépend donc en partie de l’évolution de son prix. De ce fait, le prix du fioul domestique a déjà commencé à augmenter, d’une quarantaine d’euros pour 1 000 litres, et cette hausse pourrait s’intensifier en fin d’année. D’autant plus que le froid arrive ce qui signifie une augmentation de la demande de fioul, à l’approche de l’hiver.
Notre conseil : c’est le bon moment pour commander ! N’hésitez pas à vérifier votre stock de fioul et à remplir votre cuve, pour être tranquille pour l’hiver et éviter une hausse plus importante du prix.