Fioulomètre : évolution du prix du fioul semaine du 1er avril 2024

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Découvrez notre analyse hebdomadaire de l’évolution du prix du fioul pour la semaine du 1er avril 2024.

1. Prix du fioul le 1er avril 2024 et évolution

La moyenne nationale du prix du fioul ordinaire est de 1 217€ les 1 000 litres (1,217€ /L) ce lundi 1er avril 2024, soit 2 euros de plus que lundi dernier.

Quelques valeurs de l’évolution du prix du fioul par rapport au 1er avril 2024

Évolution de la moyenne nationale du prix du fioul semaine du 1er avril

Évolution du prix du fioul selon les régions ce 1er avril 2024 :

Le saviez vous : Pour 2 centimes de plus seulement par litre en moyenne, le fioul supérieur vous permet de consommer jusqu’à 7% de fioul en moins par rapport au fioul ordinaire, grâce aux additifs permettant un meilleur rendement et une meilleure protection de votre équipement. En choisissant du fioul supérieur vous pouvez alors réaliser des économies sur votre facture de chauffage à long terme car vous aurez besoin de moins de fioul pour vous chauffer.

Analyse et tendance du prix du fioul

2. Analyse du prix du fioul semaine du 25 mars

Le prix du fioul était stable la semaine dernière, suivant un cours du pétrole volatil.

Lundi 25 mars le prix du pétrole évoluait à la hausse, soutenu en partie par les inquiétudes sur la production russe suite à une nouvelle attaque de drones ukrainiens sur une importante raffinerie russe au cours du week-end, provoquant un incendie. De plus, le marché reste préoccupé par les tensions géopolitiques mondiales toujours présentes. L’attaque terroriste à Moscou revendiquée par l’Etat islamique a accentué ces tensions, la Russie ayant d’abord évoqué une piste ukrainienne. La situation au Moyen-Orient reste également d’actualité. En effet, les attaques des rebelles houthis se multiplient contre la marine marchande au large des côtes du Yémen. Même si pour le moment les tensions dans la région n’ont pas entraîné de réelles perturbations sur l’approvisionnement, le marché reste toutefois tendu.

Mardi 26 mars les cours ont baissé. Le marché a pris en compte la résolution de l’ONU appelant à un « cessez-le-feu » de l’Israël envers la bande de Gaza. La résolution a été adoptée avec 14 voix pour. Les Etats-Unis se sont abstenus après plusieurs refus. Même si les tensions géopolitiques restent présentes et toujours scrutées par les investisseurs, cette décision a apporté un espoir d’accalmie au Moyen-Orient. De plus, la diminution de la demande de produits raffinés aux Etats-Unis a également orienté les prix à la baisse. Cela est due notamment à la remise en route des raffineries américaines, après une période de maintenance.

Mercredi 27 mars le pétrole poursuivait sa baisse en raison d’une forte accumulation des stocks de pétrole brut et d’une augmentation des stocks d’essence aux Etats-Unis. Cela s’explique en partie par une augmentation des importations. La baisse des cours a toutefois été limitée car l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) a indiqué une hausse des stocks de brut moins importante que l’American Petroleum Institute (API) plus tôt dans la journée. De plus, la saison de maintenance des raffineries n’est pas encore terminée. Cela conduit à une accumulation des stocks de brut qui attendent de passer par les raffineries. Enfin, même si le taux d’utilisation des capacités de raffinage a augmenté, il reste inférieur à l’an dernier à la même période.

3. Tendance du prix du fioul pour la semaine du 1er avril 2024

Le prix du fioul domestique pourrait être encore volatil cette semaine, suivant l’évolution du prix de l’or noir.

Jeudi 28 mars les cours de l’or noir se sont repris, tirés de nouveau par des interruptions ainsi que des craintes de baisses d’approvisionnement de pétrole dans plusieurs régions du monde. En effet, en Russie l’offre est perturbée par les frappes de drones ukrainiens sur des sites énergétiques russes. De plus, des interruptions imprévues des exportations en provenance du Soudan par le principal oléoduc du pays ont été constatées depuis le mois dernier. Enfin, le marché prend en compte les réductions d’offres de l’OPEP+ alors que la demande s’accélère.