Se chauffer avec des noyaux d'olive, ça existe !
La commune du Broc, près de Nice, est la première à se chauffer avec des noyaux d’olive, à la place du bois. Une innovation à la fois écologique et économique.
Des noyaux d’olive récupérés dans un moulin à huile
La ville du Broc, située dans les Alpes-Maritimes, utilise désormais des noyaux d’olive dans les chaudières des établissements de son pôle culturel : école de musique, médiathèque, crèche selon les informations de 20minutes.fr.
Pour pouvoir utiliser les olives comme éléments de chauffage, la commune a du changer sa chaudière et investir dans une machine qui sépare la pulpe des olives, du noyau. Les noyaux sont récupérés dans le moulin à huile de la commune, parmi 200 tonnes de déchets rejetés. Les noyaux représentent 17% des déchets du moulin et permettent à la commune de se chauffer sans dépenser plus. En effet, le chauffage des bâtiments publics coûtait 9 000 euros par an à la commune.
Remplacer les pellets de bois de chauffage par des noyaux d’olive dans les chaudières
Sur les éléments récupérés dans le moulin, 34 tonnes de noyaux d’olive deviennent combustibles et sont alors insérés dans la chaudière des établissements de la commune, en remplacement des pellets de bois. Le reste est fourni à des agriculteurs, qui utiliseront les noyaux comme du terreau pour leurs champs. L’idée est à la fois économique, mais aussi écologique.
Une alternative aussi disponible pour les habitants
Sur les 34 tonnes de noyaux d’olives, la commune utilise que 27 tonnes. Le surplus est alors vendu « deux fois moins cher que les pellets aux habitants du village qui disposent de poêles à bois » explique le conseiller municipal. Le village de Levens pourrait aussi adopter ce dispositif.