Le prix du fioul chute de 24 euros cette semaine et retombe sous les 800 euros – Semaine du 17 au 22 novembre
Le prix du fioul repasse de nouveau sous les 800 euros les 1000 litres cette semaine et confirme donc une tendance de prix très bas du brut à moyen terme, depuis le mois d’octobre. Cette baisse s’explique par une offre mondiale de brut trop importante par rapport à la demande et des tensions géopolitiques qui n’ont pas eu de réelles conséquences sur les cours cette année.
Le prix du fioul confirme sa chute
Le prix du fioul est de 778 euros pour une livraison de 1000 litres de fioul ordinaire cette semaine sur FioulReduc, soit une chute de 24 euros par rapport à la semaine dernière. Contre 801 euros/1000 litres de fioul selon la DGEC. Alors que les membres de l’Opep doivent se réunir, ce jeudi 27 novembre à Vienne, pour décider du rythme de production de pétrole fourni, les prix restent très bas sur les marchés et retombent de nouveau sous la barre des 800 euros pour 1000 litres.
Facteurs de baisse des prix cette semaine
1. Renforcement du dollar
2. Faible croissance économique au Japon et en Europe
3. Marché sous pression à l’approche de la réunion de l’Opep le 27 novembre
Facteurs de hausse des tarifs cette semaine
4. Statistiques américaines encourageantes et mesures pour stimuler la croissance en Chine
5. Fermeture d’un champ pétrolier en Libye qui ralentit la production de brut libyenne
Retrouvez en fin d’article une analyse plus détaillée des facteurs de l’évolution du prix du fioul cette semaine.
Comment le prix du fioul va-t-il évoluer en novembre ?
Le prix du fioul devrait continuer à être très bas ce mois-ci, au moins jusqu’à la réunion de l’Opep le 27 novembre. D’autant plus que les membres de l’Opep ne sont pas unanimes pour revoir leur cadence de production à la baisse, ayant des intérêts différents. En effet pour l’Arabie Saoudite (dont le seuil est de 70-80 dollars le baril) les prix actuels du cours (autour de 80 dollars) sont avantageux et permettent d’augmenter ses parts de marché, alors que le Venezuela et l’Iran (qui dépendent d’un prix du baril entre 120 et 140 dollars pour équilibrer son marché) souhaitent une intervention d’urgence de l’Opep.
Faut-il acheter du fioul maintenant ?
Oui, c’est la bonne période pour acheter votre fioul domestique. Le prix du fioul est très bas en ce moment et ne semble pas s’orienter à la hausse mais plutôt vers une stabilisation des prix, s’il ne baisse pas plus. Ce cours du brut record est une très bonne nouvelle pour les consommateurs de fioul domestique, même si la baisse des prix du fioul est moins impactée en France que dans le monde, avec les différentes taxes sur le produit.
Alors que les fêtes de Noël débuteront dans un mois, le froid pourrait s’installer pour l’hiver dans quelques semaines. Il est donc préférable de passer sa commande de fioul dès maintenant afin de remplir sa cuve et ne pas attendre une explosion des commandes tardives, qui fera basculer le prix du fioul à la hausse. Si vous ne pouvez pas payer votre fioul en une fois, FioulReduc vous propose le paiement de votre fioul en 3x sans frais ce mois-ci cumulable avec notre Vente Flash de fioul domestique jusqu’au 3 décembre.
Évolution détaillée des prix du fioul cette semaine
1. Le dollar s’est encore renforcé cette semaine, ce qui pèse sur les cours du brut. Un dollar plus fort par rapport à d’autres monnaies comme l’euro ou le yen décourage en effet les acheteurs munis d’autres devises. Le pétrole qui se négocie en dollar est alors moins intéressant pour ceux-ci, contrairement aux pays de la zone dollar, plus avantagés.
2. Le Japon a connu un recul de son PIB de 0,4% au troisième trimestre après une contraction de 1,9% au deuxième trimestre. Ce recul n’était pas attendu par les analystes, qui prévoyaient plutôt un rebond de 0,5%. En Europe, la morosité économique actuelle pourrait peser de manière durable sur la demande énergétique, selon les courtiers.
3. Le marché est tendu, à l’approche de la réunion de l’Opep, le 27 novembre à Vienne. L’Organisation des pays exportateurs de pétrole pompe plus du tiers de l’or noir mondial. Cette réunion est très attendue car les pays pourraient, à la suite de celle-ci, réduire son offre de brut. Le rôle de l’Opep est en effet de fixer le plafond commun de production, défini à 30 millions de barils par jour depuis fin 2011. Les membres du cartel ne sont cependant pas d’accord pour l’instant pour revoir ces chiffres à la baisse.
L’Arabie Saoudite ne souhaite pas réduire sa production de brut, dans le but d’augmenter ses parts de marché, alors que le Venezuela ainsi que la Russie (qui n’est pas membre de l’Opep) tentent de s’allier pour faire réduire la production de brut des pays exportateurs de pétrole. Par ailleurs, un dirigeant libyen a appelé à une diminution de 500 000 barils par jour.
4. Les statistiques américaines ont été encourageantes cette semaine. Concernant l’immobilier, les ventes de logements anciens ont progressé pour le deuxième mois consécutif en octobre. De plus, l’activité manufacturière de la région de Philadelphie a bondi en novembre, son plus haut niveau depuis près de 21 ans. Enfin, l’indice composite des indicateurs, instauré par le Conference Board, a augmenté de 0,9%, plus que ce que les analystes attendaient.
En Chine, la banque centrale a annoncé une réduction de ses taux d’intérêt afin de stimuler la croissance. Cette décision pourrait inciter la demande énergétique des consommateurs du pays et avoir ainsi une influence sur les cours du brut, qui pourraient augmenter.
5. Le champ pétrolier Al-Charara en Libye, qui produit environ 340 000 barils par jour, est fermé depuis le 5 novembre, ce qui provoque une légère baisse de la production libyenne en novembre et par conséquent de l’Opep.
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